Dangers de la Ritaline ou Méthylphénidate

Dangers de la Ritaline ou Méthylphénidate

Ritaline

Dangers de la Ritaline ou Méthylphénidate

Une utilisation de plus en plus fréquente, des effets soi-disant miracle et sans risque… Y’a t’il vraiment de plus en plus d’enfants souffrant de trouble de l’attention ou sommes-nous en train de sacrifier nos enfants, par un poison, pour que des professionnels, censés les protéger, puissent avoir un travail plus facile en s’occupant d’enfants robots dociles ?

Description

La ritaline, et plus généralement son composant le Méthylphénidate, est un psychostimulant (Médicament qui stimule l’attention et la vigilance) puissant permettant de réguler l’hyperactivité pathologique de certains enfants.
le méthylphénidate (Ritaline) est classé dans le Tableau II des drogues, au même titre que la cocaïne, par la Drug Enforcement Administration (bien entendu, on ne vous informera pas de cela lorsqu’on vous en prescrira !)

Usage

Il est utilisé dans les cas suivants :

  • TDAH (trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité)
  • Narcolepsie (trouble du sommeil chronique caractérisée par un temps de sommeil excessif durant lequel un individu ressent une extrême fatigue et peut s’endormir durant un temps mal-adapté, comme au travail ou à l’école)
  • Hypersomnie (trouble neurologique caractérisé par un sommeil profond ou excessif)
  • Plus rarement en cas de dépression chez certaines personnes âgées.

CONTRE-INDICATION :

  • hypersensibilité au méthylphénidate et à tout autre constituant du produit,
  • manifestations d’angoisse, état dépressif,
  • psychoses (par exemple manifestations psychotiques, psychoses aiguës, épisodes aigus de manie),
  • comportements suicidaires et/ou idées suicidaires,
  • hyperthyroïdie,
  • arythmie cardiaque,
  • affections cardiovasculaires sévères,
  • hypertension artérielle sévère ou non contrôlée,
  • angor sévère,
  • glaucome,
  • antécédents personnels et/ou familiaux de tics moteurs, et syndrome de Gilles de la Tourette,
  • enfants de moins de six ans,
  • allaitement,
  • en cas d’hypersensibilité ou d’intolérance au gluten, en raison de la présence d’amidon de blé (gluten),
  • traitement par IMAO non sélectifs (iproniazide et nialamide),
  • traitement par autres sympathomimétiques indirects (pseudoéphédrine, éphédrine, phényléphrine),
  • traitement par sympathomimétiques alpha (voies orale et/ou nasale) (étiléfrine, midodrine, naphazoline, oxymétazoline, tétryzoline, tuaminoheptane, tymazoline).
  • En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.

DECONSEILLE :

  • Anomalies cardiaques structurelles : des cas de morts subites ont été rapportés chez des enfants présentant des anomalies cardiaques structurelles traités aux doses usuelles par des médicaments à effet psychostimulant. Bien que ces anomalies peuvent elles-mêmes être à l’origine d’une augmentation du risque de morts subites, les médicaments à effet psychostimulant ne sont pas recommandés chez les enfants et les adolescents présentant des anomalies cardiaques structurelles.
  • Affections vasculaires cérébrales : RITALINE n’est pas recommandé chez des patients présentant des troubles vasculaires préexistants du système nerveux central (ex : anévrisme cérébral et/ou autres troubles vasculaires comme une vascularite ou un antécédent d’accident vasculaire cérébral).
  • Grossesse : les données cliniques et animales sont insuffisantes pour conclure. L’utilisation de méthylphénidate est donc déconseillée au cours de la grossesse quel qu’en soit le terme et chez la femme en âge de procréer n’utilisant pas de mesure contraceptive.
  • Ce médicament est généralement déconseillé en association avec les alcaloïdes de l’ergot de seigle dopaminergiques, les alcaloïdes de l’ergot de seigle vasoconstricteurs, les IMAO-A sélectifs et le linézolide.
  • L’alcool est formellement déconseillé durant le traitement.

Effets secondaires

Effets à court terme (fréquent)

  • Anorexie (perte d’appétit)
  • maux de tête
  • Ralentissement de la croissance
  • Augmentation du rythme cardiaque, de la tension artérielle, de la température du corps
  • Dilatation des pupilles
  • Perturbations du sommeil
  • vertiges
  • trouble de la vision
  • dilatation de la pupille (mydriase)
  • mauvaise coordination du mouvements
  • Nausées, vomissement et secheresse de la bouche
  • Comportement bizarre, irrégulier, parfois violent
  • Hallucinations, nervosité excessive, irritabilité
  • Panique et psychose
  • Convulsions

Effets à long terme (plus rarement)

  • Aggravation de l’hyperactivité et des tics
  • Lésions irréversibles des vaisseaux sanguins du cœur et du cerveau, hypertension entraînant des crises cardiaques, des congestions cérébrales et la mort
  • tachycardie
  • Lésions du foie, des reins et des poumons
  • Problèmes respiratoires
  • hépatites
  • Maladies infectieuses et abcès si elle est injectée
  • Malnutrition, perte de poids
  • Confusion, apathie, épuisement, bouleversements
  • Forte dépendance psychologique
  • Psychose plus forte
  • Dépression
  • Lésions du cerveau, dont congestion cérébrale et épilepsie
  • éruption cutanée, démangeaisons, urticaire, fièvre, douleurs des articulations, anomalies des poils, des cheveux et des ongles, réaction allergique ;

Autres risques :

En plus des effets indésirables, la Ritaline augmente aussi le risque, chez l’enfant et chez l’adolescent, de se tourner vers d’autres drogues (cocaine, …).
Enfin, rappelons que la Ritaline peut provoquer, dans de rares cas, une mort subite sans signes inquiétants au préalable et sans antécédents cardiaques.

Bien entendu, les medecins et pédopsychiatres vous listeront rarement ces effets indésirable, préférant mettre en effet l’effet (temporaire !) de la ritaline sur le comportement de votre enfant.
Par ailleurs, ce n’est qu’en 2006 que le risque de mort subite de l’enfant, suite à la prise de Ritaline, fut officielement reconnu en France, alors que ce risque était connu bien des années avant du milieu médical et dans les pays anglophones.

Alternatives selon les cas

De nombreux cas de TDAH sont dù à une intolérance ou une carence non detecté, et en adaptant le régime alimentaire, l’enfant retrouve dés lors un comportement « normal » sans avoir recours à la Ritaline.
Les plus répandus sont :

  • Intolérance au lactose
  • Intolérance au gluten
  • Carence en Magnésium

Chacune de ces possibilités peuvent, selon les cas, expliquer la raison d’un TDAH, donc il vaut mieux faire des tests sérieux et vérifier avant de donner un médicament dangereux à son enfant. De plus, la présence de lactose et de gluten dans la Ritaline ne fait qu’aggraver de nombreux cas tout en masquant le problème par l’effet du médicament.

Etudes sur les conséquences de la Ritaline

De nombreuses études (souvent anglophones) peuvent témoigner de la relation entre la Ritaline et les effets indésirables listés ci-dessus (mort subite, toxicomanie, problèmes cardiaques, comportement psychotique, tentatives de suicide voir de meurtres liés à une forte psychose, etc.).
Il serait trop long de les détailler ici, c’est pourquoi je met un lien vers quelques unes d’entres elles en bas de l’article.
Concernant les études officielles, très peu sont faites, ou alors sur le court terme, afin de nier les dangers.

Raisons d’une utilisation de plus en plus courante

Bien qu’aucune étude sérieuse ne permet d’expliquer une utilisation de plus en plus fréquente de ce médicament, certains points sont constatables :

  • Peu d’informations, voir désinformation, à propos des risques
  • Les enfants sont plus facilement diagnostiqués (à tord ?) comme souffrant de TDAH
  • Certains professionnels (instituteurs, éducateurs, etc.) font pression auprès des parents pour que leur enfant soit mis sous ritaline (pour se simplifier leur travail, avec des enfants bien plus facile à « gérer » ?) (voir « Exemple de pression exercée par un professionnel sur un parent« )
  • Bénéfice des ventes de Ritaline sur la Sécurité Sociale

Source :

Fr.wikipedia.org
Eurekasante.fr
sante-az.aufeminin.com
Fr.drugfreeworld.org

Etudes sur les conséquences de la Ritaline :

Similitudes entre le méthylphénidate, la cocaïne et les amphétamines
Ritaline : 7.4 fois plus de risque de Mort Subite
TDAH : Reele maladie, ou incompréhension/abus de la psychiatrie
Ritalin = Danger
Ritaline en Suède : la dissimulation des suicides
… (la suite : Listes de divers articles sur la ritaline)

Exemple de pression exercée par un professionnel sur un parent
Image provenant de Atelier Creactif, un grand merci et bravo à eux

5 thoughts on “Dangers de la Ritaline ou Méthylphénidate

  • 19 mai 2015 at 22 h 59 min
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    Vos commentaires sont intéressants mais ne sont étayés par aucune références d’études médicales.

    Comment savoir si vos thèses s’appuient sur une approche scientifique ou sont motivées par une posture psychanalytique se défendant de toute approche qui pourrait remettre en cause ses dogmes.

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    • 28 juin 2015 at 1 h 52 min
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      Bonjour,
      désolé de l’attente, j’ai été très occupé ces derniers mois professionnellement et personnellement (opération de la jambe et tout ce que ça entraine).
      Concernant votre question, mes articles sont basés sur différentes sources, qui sont cités à la fin de l’article. De plus, la plupart des risques cités sont présent sur la notice même du médicaments, ce qui me semble être la source la plus fiable le concernant.
      Je n’ai pas personnellement testé la ritaline, à titre personnel ou expérimental, je reprend les études qui me semble fiable et objectives, après les avoir soigneusement étudié. Les références médicales ou scientifiques se trouvent donc dans les différentes sources. Ainsi, chacun peut lui-même juger de la pertinence des sources et de l’information.

      Reply
  • 27 mars 2016 at 12 h 22 min
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    pourquoi la ritaline est elle déconseillée dans les cas de psychose ?

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    • 27 mars 2016 at 23 h 15 min
      Permalink

      La Ritaline, étant un psychostimulant, comporte 2 risques dans les cas de psychose :

      1) Aggravation du cas de psychose
      2) Augmentation des risques de dépendances, et diminution des médicaments censés traités la psychose (Risperdal par exemple), et donc besoin d’augmenter les doses (avec les risques qui vont avec)

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  • 4 mars 2022 at 21 h 37 min
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    Bonjour.

    Bien sûr que le méthylphénidate et son emploi doit être toujours fait avec rigueur et prudence. Votre billet laisse tout de même à croire que, les médecins sont à côté de la plaque et ne font pas leur travail. Oui, certain le sont sans doute. Et bien sûr qu’il faut tenter d’autre piste lorsque c’est possible (bon le gluten et le lactose vous repasserez). Mais d’autres pêchent par l’extrême inverse. Je suis adulte, et de fait, mon cas ne correspond pas à celui que vous décrivez dans votre article. Cependant, on m’a diagnostiqué un TDA, ce fut le parcours du combattant parce que c’est très dur de l’évaluer à l’âge adulte et que justement certains médecins sont réticents notamment pour des faits que vous évoquez (mais aussi bien sûr dans mon cas d’adulte les étudiants qui prendraient ça pour se « doper »).
    À l’heure actuelle, je ne prend le traitement que depuis quelques mois (et dans l’absolu j’aimerais pouvoir un jour m’en passer). Force est de constater, pour moi, le bénéfice énorme sur ma qualité de vie. Il y a quelques jours, sans m’en rendre compte, j’avais oublié ma prise. J’ai pu le mesurer très concrètement le soir quand je m’en suis rendu compte… Oui, mon point de vue est biaisé.
    Oui, il y a des abus. Oui mon cas est celui d’un adulte. Mais vous ne pouvez pas résumé ce traitement aux dérives des autres (qui ne sont pas les patients/ »victime du tda »).

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